INDEX
ORION
Notre charte
Qui sommes-nous ou plutôt ce que nous ne sommes pas. Nous ne sommes pas un laboratoire d’idées qui regrouperait des experts en charge de réfléchir sur la question politique et économique. Nous ne sommes pas plus un réservoir d’experts en attente de cooptation pour rejoindre le gouvernement. Nous ne sommes donc pas un Think Tank.
Nous aimerions influencer la politique de gouvernement mais nous n’avons pas la puissance à promouvoir des candidatures à un mandat ! Nous ne sommes donc pas un parti politique !
Or plusieurs d’entre nous ont fait un parcours tant au sein de think tank en qualité d’intellectuel reconnu ou ont milité au sein d’un parti.
Nous estimons ne pas avoir pu faire prospérer nos idées ni pu faire partager nos convictions au sein de telles structures.
Le paysage politique est un champ de ruines sur lequel le F.N. s’apprête à piétiner la démocratie.
Nous avons donc choisi de nous constituer en collectif d’initiative citoyenne/
Le collectif est ouvert à tout contributeur qui se reconnaitrait dans la profession de foi de la gauche en 2011
Nous sommes dans une société régie par un système économique qui a montré ses dangers et ses limites.
A l'exception d'une très petite minorité, c'est une société qui maltraite les hommes,
C'est une société qui maltraite la planète.
En Europe, des efforts financiers exceptionnels sont demandés aux peuples pour "maintenir le navire à flot".
Ces politiques d’austérité, préjudiciables au rétablissement des équilibres et à la diminution des dettes, doivent être remplacées par des politiques de relance et de profondes réformes.
Laisser la concurrence débridée s’exercer entre nos entreprises et des entreprises encadrées par des législations sociales et environnementales trop permissives est suicidaire et injuste.
Laisser les paradis fiscaux exister et laisser des groupes financiers y organiser l’évasion fiscale et le blanchiment de l’argent de la corruption et du banditisme est injuste.
Laisser le dumping fiscal prospérer à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe, laisser les multinationales échapper largement à l’impôt est absurde.
Laisser la finance s'écarter de sa mission de servir l’économie réelle, s’engouffrer dans des dérives spéculatives et s’emparer de la gouvernance des entreprises, est insupportable et dangereux.
Laisser l’Europe s’interdire l’élaboration et le financement hors marché de programmes d’investissements essentiels, tels que ceux de la transition énergétique, et laisser les états eux-mêmes livrés aux spéculations des acteurs financiers, est dangereux et absurde.
Ces sujets sont connus, mais n'ont jusqu'à présent jamais été désignés comme étant des priorités de premier niveau par aucun dirigeant européen.
Il est temps de le faire et de corriger ces situations sans faiblesse, en France et en Europe.